Un nouveau film tourné à Dakhla

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C’est le titre du long métrage que vient de réaliser la toute jeune boîte de production ALS média et qui est le premier long métrage né à Dakhla.
Sur une mise en scène d’Abdallah Hamdouchi et une réalisation de Khalid Brahimi a eu pour terre d’accueil la ville marocaine de Dakhla.
Loin d’être fortuit, le choix de Dakhla pour accueillir ce film est basé sur le fait que la ville de Dakhla offre des possibilités qu’aucune autre ne peut offrir, notamment pour remonter le moral de personnes déçues pour ne pas dire malmenées par la vie. C’est exactement le cas des deux principaux personnages du film, UN AMOUR À DAKHLA.
Majda et Hasna qui sont des amies intimes et dont la première se remet d’un cancer où elle croyait laisser la vie. La seconde, quant à elle vient d’être déçue par son escroc de mari qui a voulu s’accaparer de tous ses biens et la balancer.
Ce film retrace. Une situation que vivent, malheureusement de nombreuses marocaines. Pour se ressourcer, se remonter le moral, changer d’idées et surmonter les malheurs qu’elles viennent de subir, les deux amies décident de se rendre à Dakhla où il n’y a pas que les plages pour se détendre et formater son esprit. Il y a également ce que Majda a choisi en se rendant dans une Zaouiya où la visite des saints devrait lui permettre de se défaire des hallucinations et obsessions qui la hantent. Hasna, pour sa part, s’initie au kite surf, tombant amoureuse de son professeur.
Dans son mot, le réalisateur qui a choisi d’effectuer son premier travail cinématographique dans la ville de Dakhla, précise qu’indépendamment du choix judicieux des acteurs et une bonne direction, les autres éléments du film sont basés sur une approche filmique qui a permis de ressentir la profondeur de la psychologie des personnages, en vue de répercuter cette sensation chez le spectateur en le faisant vivre dans un monde psychologique qui a une spécificité particulière.
De même, la grande attention portée à la préparation des acteurs à tous les états psychologiques qui devront se développer aux différents stades évolutifs de la narration.
Le réalisateur qui considère que la ville de Dakhla est la propre héroïne du film s’est attelé à mettre en exergue son charme exquis comme une cité urbaine qui s’étend comme une langue dans la mer et de la montrer sous de multiples angles qui valorise sa singularité.
Pour ce faire, il lui a fallu concentrer, techniquement tous ses efforts sur la création d’une ambiance filmique efficace et appropriée à travers le choix recherché d’angles expressifs et de plans larges, le choix précis et judicieux d’une musique de film étroitement adaptée aux situations dramatiques et enfin le choix d’accessoires et de décors susceptibles de donner une charge émotionnelle au film lui conférant un fort cachet artistique et esthétique.
A noter que ce film qui est jouit du soutien du Ministère de la culture sur financement du Centre Marocain du Cinéma constitue une première dans la ville de Dakhla malgré l’espace de cette région, propice au tournage de films.
Dans une déclaration à la presse, le directeur de production Charafddine a indiqué que l’idée de ce film réalisé à Dakhla est né de la présence depuis 2009 du festival international du film à Dakhla. Il espère que cela ouvrira la voie à la réalisation d’autres films dans cette région où les grands espace et les belles plages sont des atouts dont profiter les différentes sociétés de production.

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