Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce lundi 02 mai 2022
Le Matin
Financement de l’entrepreneuriat : les solutions existent, reste à renforcer la chaîne de valeur
Le Maroc a fait des pas de géant dans la promotion de l’entrepreneuriat. De l’accompagnement à la formation en passant par le financement, les programmes se suivent, mais ne se ressemblent pas. De nombreuses initiatives sont aujourd’hui lancées pour rapprocher les entrepreneurs des offres de financement et d’accompagnement et de les faire bénéficier de formations, tout en partageant des expériences de réussite dans l’entrepreneuriat. Face à une offre abondante de solutions de financement des startups, des problématiques persistent encore. Il s’agit surtout d’un manque d’information et d’orientation des porteurs de projets souvent perdus devant la multitude de solutions de financement. Il devient donc impératif de mettre à la disposition de ces startuppers des instruments financiers particuliers, et de leur assurer des prises de participation et un capital risque.
Premier mai : la fête du Travail célébrée à minima Après avoir été suspendues ces deux dernières années en raison des restrictions sur les rassemblements imposées par la pandémie, les célébrations du 1er mai sont de retour cette année, bien qu’en berne. Coïncidant avec la fin du Ramadan et l’avènement de l’Aïd Al Fitr, la faible mobilisation de cette année s’explique également par la signature la veille, samedi 30 avril, d’un accord entre le gouvernement, les syndicats les plus représentatifs et la CGEM, cantonnant ces manifestations à leur dimension symbolique. À Casablanca, où sont basées deux grandes centrales syndicales, l’UMT et la CDT, les célébrations se sont déroulées à minima.
Deuxième aide financière aux transporteurs routiers : une mesure palliative en attendant des solutions durables, estiment les professionnels
Le gouvernement allouera un soutien exceptionnel supplémentaire aux professionnels du transport routier, pour faire face à la hausse des prix du carburant, a annoncé le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas. Bien que saluée, cette annonce n’emballe pas pour autant les syndicats qui estiment qu’une solution durable doit être trouvée pour protéger les transporteurs et, par ricochet, les citoyens des fluctuations des prix du pétrole.
Inspirations éco
Industries manufacturières: Hausse de l’indice de prix de 0,7% en mars
L’indice des prix à la production du secteur des « Industries manufacturières hors raffinage de pétrole » a enregistré une hausse de 0,7% en mars 2022 par rapport au mois précédent. Cette augmentation est la résultante de la hausse de 0,9% des prix des « Industries alimentaires », de 1,3% de la « Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques », de 8,8% du « Travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège », de 2,6% de la « Fabrication de boissons », de 2,4% de la « Fabrication de textiles », de 1,2% de la « Fabrication de produits métalliques, à l’exclusion des machines et des équipements » et de 4,8% dans la « Fabrication de meubles », précise le HCP.
Crédits des entreprises: le financement de la trésorerie reste la priorité
Les nouvelles prévisions de croissance économique n’atteignent guère 2% quelle que soit la source. Forcément, une croissance divisée par deux par rapport aux prévisions initiales en raison de la sécheresse et des conséquences de la guerre en Ukraine, impacte le comportement des agents économiques. Les entreprises se retrouvent dans une situation similaire à celle du printemps 2020 avec une pression forte sur la trésorerie et la hausse de l’incertitude. Les demandes de crédit qui atterrissent sur la table des banquiers n’ont donc pas beaucoup évolué ces deux dernières années. Les entreprises viennent le plus souvent pour financer le cycle d’exploitation.
L’Opinion
Les PME marocaines appelées à se restructurer pour améliorer leurs contribution aux chaînes valeur mondiales
Agroalimentaire, automobile, phosphates, textiles et habillement… Le Maroc s’intègre doucement mais sûrement dans les Chaînes de Valeur Mondiales (CVM), tout en servant les intérêts socio-économiques du pays. C’est ce que dévoile une étude récemment publiée par le Policy Center for the New South (PCNS) qui se propose d’apporter des pistes de réflexion sur l’émergence du Maroc dans les chaînes de valeur mondiales. Bien que le Royaume ait gagné 7,6 points dans sa participation aux CVM, la dynamique de son insertion et de sa montée en gamme demeure faible par rapport à des pays comparables, d’où la nécessité de renforcer les usines économiques locales et les petites et moyennes entreprises (PME) pour ainsi s’adapter aux enjeux et mutations, notamment industrielles.