Revue de presse de ce jeudi 4 avril 2024

0 770

 

Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce jeudi 4 avril 2024

L’Opinion

• Dans plusieurs villes du Royaume, les chiens se reproduisent rapidement, se regroupent en meutes et font parfois leur loi, suscitant une large grogne des habitants, qui n’hésitent pas à interpeller les autorités locales. Dernier incident en date, un enfant de 11 ans a été hospitalisé, mardi, à Béni Mellal suite à une attaque d’un chien errant. Au fil des affaires et des incidents, la lutte contre ce phénomène s’est hissée au sommet des priorités des Conseils communaux, et prend de l’envergure, surtout à l’approche d’importantes échéances internationales comme la CAN 2025 et la Coupe du Monde 2030, qui requièrent un niveau sécuritaire exemplaire. Si les autorités locales optent parfois pour des méthodes brutales, les associations de protection animale plaident en faveur d’une approche scientifique, «plus humanitaire et surtout plus efficace».

• Le Département d’État américain a annoncé un financement comprenant une enveloppe totale pouvant atteindre 1,5 million de dollars, avec des subventions individuelles allant de 200.000 à 500.000 dollars, destinées à des projets promouvant une croissance économique inclusive à Dakhla et Laâyoune. Les organisations éligibles incluent les non-profits américains ou étrangers, les entreprises à but lucratif, les universités, les organisations internationales publiques et les petites entreprises ayant une expérience dans l’éducation et le développement humain au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. La date limite de soumission des candidatures est fixée au 17 mai 2024. Les groupes cibles prioritaires pour ces projets sont les femmes, les jeunes et les personnes en situation de handicap.

• Dans un contexte où le Maroc assiste à une accumulation importante de découvertes archéologiques, un projet de loi est en cours de préparation en vue de renforcer la préservation du patrimoine culturel, naturel et géologique, déjà confronté à de multiples défis. Le Maroc a été le témoin de découvertes archéologiques majeures au cours des dernières décennies, révélant des éléments clés de l’Histoire de l’humanité. De la terre abritant le plus ancien représentant d’Homo sapiens à Jbel Irhoud, aux plus anciens objets de parure découverts à Essaouira, en passant par les premières traces de sédentarisation et le plus ancien ADN fossile en Afrique découverts à Tafoghalt et datés de 15.000 ans, ces découvertes contribuent considérablement à notre compréhension de l’Histoire humaine. Selon une note de présentation, ce projet de loi vise à accompagner le développement sociétal et institutionnel du Royaume, conformément aux dispositions de la Constitution de 2011, de manière à surmonter les lacunes persistantes dans les textes législatifs nationaux actuels relatifs au patrimoine culturel.

• Le débat autour de la confidentialité des travaux des commissions parlementaires est de nouveau relancé avec l’interdiction, mardi dernier, des représentants des médias dans la salle accueillant les travaux de la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme. Une décision prise par le bureau de la Commission et qui n’a pas manqué de créer une vive polémique entre les parlementaires de la majorité et ceux de l’opposition. En effet, si les parlementaires du RNI et du PAM ont insisté sur la nécessité de respecter le règlement intérieur en tenant la réunion à huis clos, les députés de l’opposition ont rappelé que les coutumes parlementaires voulaient que la discussion de ce genre de projet soit publique. Selon une source ayant pris part aux travaux de la Commission, le président du groupe parlementaire du Mouvement populaire, Driss Sentissi, avait souligné lors de son intervention que la Commission peut faire exception à la règle de confidentialité lorsqu’il s’agit de débattre d’un projet de loi intéressant une large frange de la population, comme c’est le cas pour le projet de loi relatif à la procédure civile.

• Policy Center For The New South (PCNS) a réalisé une étude proposant une analyse des données disponibles sur le taux de fécondité au Maroc avec une projection sur l’évolution attendue à court et moyen termes. La tendance qui se dégage de l’évolution récente de ce phénomène est qu’il enregistre, depuis 2010, une sorte de stagnation, voire une légère reprise. Une tendance qui semble être un peu plus prononcée dans les villes, puisque la fécondité des citadines, qui avait atteint 1,8 enfant par femme en 2010, a enregistré 2,2 enfants par femme en 2019. En revanche, en milieu rural, la fécondité a continué à baisser jusqu’à 2014 pour atteindre 2,5 enfants par femme. Elle marque, ensuite, une légère reprise pour atteindre 2,7 enfants par femme en 2019. Cette reprise a été accompagnée d’une baisse de l’âge au premier mariage chez les femmes.

• Dans un contexte de crises diverses et de perspectives de croissance mondiale moroses, le Maroc maintient sa note au niveau de «risque modéré» selon la nouvelle carte Risques-pays publiée par Allianz Trade. Le Royaume reste le pays le mieux noté en Afrique du Nord, notamment par rapport à l’Algérie, la Tunisie ou encore l’Égypte, et dans le club restreint des bons élèves en Afrique, en termes de qualité de l’environnement économique et politique. Allianz Trade vise, avec cette carte, à aider les entreprises voulant se développer ou investir à l’étranger à choisir la bonne destination.

Libération

• L’Office National Interprofessionnel des Céréales et des Légumineuses (ONICL) a annoncé que l’enregistrement des demandes d’engagements d’importation d’ovins est ouvert, du 1er au 5 avril pendant les horaires administratifs, dans les bureaux des services extérieurs de l’Office. L’ONICL, en concertation avec le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, procédera à l’examen des demandes d’engagements enregistrés depuis le démarrage de ce programme, y compris ceux ayant déjà déposés leurs dossiers, et arrêtera la liste définitive de l’effectif à importer par opérateur, fait savoir l’office.

L’Economiste

• Le Maroc a atteint la scolarisation universelle au niveau du primaire, et a connu une croissance significative de la scolarisation dans l’enseignement secondaire du premier et du deuxième cycle. Cependant, des problèmes subsistent quant à la qualité des apprentissages. C’est le constat d’une étude de l’OCDE intitulée «L’évaluation de la performance des établissements scolaires au Maroc, éditions 2024, Paris». Les élèves marocains de 15 ans figurent parmi les moins performants des pays participants à l’enquête du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) de 2018, bien en dessous de la moyenne de l’OCDE et également en dessous des autres pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena). Les lacunes dans les apprentissages sont particulièrement marquées pour les élèves des établissements ruraux, qui ont obtenu, en moyenne, des résultats inférieurs à ceux scolarisés en zone urbaine.

• Le dispositif de soutien des TPME dans le cadre de la charte d’investissement devait être rendu public au plus tard dans un délai de 12 mois après la publication de la loi. Le rendez-vous n’aura pas été tenu. En effet, le dispositif de soutien aurait dû être mis en œuvre au plus tard 12 mois après la publication de la charte au Bulletin officiel. Or, cette publication remonte au 12 décembre 2022. Le projet de décret vient d’être achevé et devrait être incessamment adopté en conseil de gouvernement. L’aide en question cible toute personne morale de droit privé marocain, réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 1 million de DH et inférieur à 200 millions de DH et qui n’est pas filiale directe ou indirecte d’une société dont le chiffre d’affaires est supérieur à 200 millions de DH. Pour les TPME opérationnelles, ce chiffre d’affaires doit être réalisé au moins au cours d’un des trois derniers exercices comptables. Pour les nouvelles structures, ce seuil doit être prévu sur au moins une des trois premières années du début d’exercice.

Al Bayane

• Le bureau politique du PPS, qui s’est réuni mardi, a souligné la nécessité de faire prévaloir la logique de la sagesse, de la raison et du dialogue afin de résoudre la crise dans les facultés de médecine et de pharmacie. Le parti considère que le gouvernement a une responsabilité politique établie qui est le devoir d’œuvrer à trouver des solutions à toutes les questions soulevées dans la société et à toute manifestation de tension, à travers une approche d’écoute, de dialogue et de persuasion. Il considère également que la question exige des représentations estudiantines d’agir de manière constructive, responsable et pondérée, afin d’éviter la perte qui menace l’année universitaire, exposée à la possibilité d’une année «blanche». En ce sens, la sortie du tunnel de la crise actuelle commence par la nécessité de rassurer les étudiants et leurs familles, estime le parti du Livre.

Al Massae

• Le député Hassan Oumribt, du groupe du PPS à la chambre des représentants, a adressé une question écrite au ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa sur les raisons de la suspension du versement de l’aide directe à certaines familles. Oumribt a souligné que plusieurs ménages bénéficiaires de l’aide directe ont appris avec un grand étonnement la suspension de l’aide directe sans que les parties concernées ne fournissent des explications convaincantes et logiques sur les critères ayant permis de revoir à la hausse leur indice socio-économique au Registre social unifié. Selon le député, les familles comptaient énormément sur cette aide pour couvrir une partie des dépenses du mois béni et les exigences de l’Aid Al Fitr.

Al Alam

• Comme chaque année à l’approche de l’Aid Al Fitr, les voyageurs continuent de galérer avec les billets des autocars et des taxis dont les prix ont enregistré une grande flambée, notamment les destinations très prisées pour passer les vacances de l’Aid. A cet égard, le président de l’association marocaine pour la défense des droits du consommateur Ali Chettour a souligné que les billets enregistrent une augmentation exagérée lors de cette période en raison de la hausse du nombre des voyageurs et de l’existence de plusieurs intervenants et intermédiaires qui profitent de cette occasion, et ce, en l’absence d’un contrôle rigoureux. Chettour appelle les autorités compétentes à intervenir pour mettre un terme à ces spéculations et punir les coupables.

Bayane Al Yaoum

• L’Agence nationale de lutte contre l’analphabétisme (ANLCA) a adopté, mardi lors d’une réunion de son conseil d’administration, une nouvelle stratégie nationale pour la période 2023-2035, reposant sur quatre axes principaux notamment le ciblage, la convergence, la qualité et la bonne gouvernance. Présidée par le ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, et avec la participation de l’ensemble des membres du Conseil, cette 9ème session du CA de l’Agence a approuvé également le bilan de l’action au titre de l’année 2023, ainsi que le plan d’action et le budget pour la période 2024-2026. S’exprimant à cette occasion, Benmoussa, a indiqué que la mise en œuvre de la nouvelle stratégie s’appuie sur les références nationales et internationales les plus importantes en matière de lutte contre l’analphabétisme, en tenant compte des facteurs démographiques, sociaux et économiques.

Al Ittihad alichtiraki

• L’OCP, leader mondial des solutions de nutrition des sols et des plantes, a annoncé le lancement de sa nouvelle filiale, OCP Nutricrops, visant à accélérer la transition du groupe vers des solutions de nutrition des plantes entièrement customisées, favorisant ainsi une transition agricole juste. OCP Nutricrops exploitera les capacités de production et de distribution de pointe de nutrition des plantes à base de phosphate du groupe afin de fournir aux agriculteurs les solutions customisées dont ils ont besoin pour préserver la santé des sols, augmenter les rendements agricoles de manière durable, lutter contre le changement climatique et protéger l’environnement naturel, indique un communiqué du groupe OCP.

Al Ahdat Al Maghribia

• La suspension de l’aide sociale sur plusieurs bénéficiaires a provoqué l’ire et le mécontentement des concernés d’autant que cette mesure est intervenue subitement sans préavis ni justification. Les bénéficiaires ont été seulement invités à consulter la plateforme dédiée à l’aide directe pour découvrir que leur indice socio-économique a dépassé comme par magie le seul d’éligibilité 9,74. Cette mesure a provoqué la suspension de l’aide directe pour plusieurs familles nécessiteuses qui comptaient énormément sur ce soutien pour faire face à la hausse des prix. De plus, ces ménages ont été informés qu’ils ne pourraient plus bénéficier de l’AMO Tadamoun. Les bénéficiaires ont exprimé via des commentaires sur les réseaux sociaux leur déception et colère, appelant le gouvernement à revoir sa décision.

• Le parti de l’Istiqlal a choisi de préparer son 18ème congrès national loin des perturbations qui pourraient impacter cette étape cruciale prévue fin avril et ce, en s’abstenant de se prononcer sur des dissensions successives ayant émergé dernièrement et de se concentrer sur les préparatifs. Des sources du parti de la Balance ont affirmé que les réunions du comité préparatoire du congrès ont évité d’évoquer les divergences entre le président du groupe de l’Istiqlal à la Chambre des représentants, Nourredine Mediane et la membre du parti Rafia El Mansouri suite un audio, ainsi que le scandale soulevé après que Youssef Abtoui, membre du comité exécutif du parti, ait giflé un député de Tétouan, Moncef El-Toub lors de la dernière réunion du conseil national.

Assahra Almaghribia

• Le tourisme culturel est un levier de diversification de l’offre touristique nationale et d’amélioration de son attractivité, particulièrement dans la perspective de l’organisation de la Coupe du monde de football 2030, a indiqué le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid. La richesse du patrimoine culturel national représente une opportunité pour faire connaître l’industrie du tourisme au Maroc, en tant que vecteur important de consommation des produits de l’artisanat, des industries culturelles et créatives, a souligné Bensaid qui présentait un exposé sur « les efforts du ministère au service de la promotion du tourisme culturel » devant la commission thématique chargée de préparer la session annuelle d’évaluation des politiques publiques dans le domaine touristique (Chambre des conseillers).

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

%d blogueurs aiment cette page :